Pages de Mai
ça c'est bien un livre d'instit, pour les instit (mais pas que quand même). Vestige d'une autre époque : celle où les parents prenaient la peine (parfois un peu contraints quand même) d'écrire à l'enseignant pour justifier d'un retard, d'une absence.... Quel dommage que ce ne soit plus trop d'actualité, cela aurai au moins le mérite de dérider la salle des profs le midi (quoique, dans quelques années je pense que j'en aurais collecté quelques unes assez sympathiques aussi, il ne s'agit plus de retards mais les mots de certains parents sont à collecter...).
Bref. Un bon moment de détente. A relire de temps en temps...
On continue dans la bonne humeur. L'histoire commence, comme l'indique le titre, par la fugue d'un "jeune" centenaire qui refuse de féter son anniversaire dans la maison de retraite où il vit. Des rencontres improbables, des flash backs qui le sont encore plus (mais qu'aurait été l'Histoire sans Allan). C'est fantaisiste et amusant. Un peu immoral quand même. Les personnages sont attachants et on se prend à redouter l'issue de cette cavale. A ne surtout pas prendre au sérieux, à lire juste pour passer un bon moment.
Une découverte, pour moi. Un auteur 19ème, plein d'humour. Des personnages et des situations rocambollesques. Là encore un bon moment, et l'envie de lire les autres livres de cet auteur.
Pour planter le décor, Jeeves est un domestique, classé, cultivé, bref, très british. Il travaille pour Bertie, enfin jusqu'au jour où celui ci décide d'apprendre le banjo. C'en est trop, Jeeves démissionne, part travailler pour un ami de Bertie... chez qui celui ci, expulsé de son domicile (le banjo, encore) finit par atterrir. Les personnages burlesques s'accumulent (une vieille tante, un cousin mal élevé, une ex-fiancée et son père, ...) , la situation dérape. Jeeves domine la scène, tire tout le monde de l'embarras avec flegme, créant aussi au passage quelques situations cocasses. On se croirait dans une pièce de théatre.
Je pense que j'en lirais d'autres de la série.
Celui ci, je ne sais pas pourquoi, ça fait un moment que j'avais envie de le lire. Rien que le titre et la couverture, j'avais flashé dessus, l'avais retourné plusieurs fois en librairie avant de me décider (j'ai toujours plein de livres à lire, alors je tempère les achats).
J'ai fini par me lancer. Et je ne regrette pas.
L'histoire est celle d'une femme qui met son mari à la porte. Il est chomeur, tourne en rond dans leur appartement, lui tape sur les nerfs. Et quand il sort c'est pour aller rejoindre sa maitresse. Le mari parti, Jo doit se retrousser les manches, affronter sa peur de ne pas s'en sortir seule (et les enfants, et les factures, et ...) parce que de toute façon elle n'a pas le choix, elle doit faire face. Alors elle multiplie les boulots, elle, la spécialiste du XIIème siècle, devient traductrice, puis (presque) romancière....
Et pour finir
Pas forcément un livre que j'aurais lu si j'étais tombée dessus à la librairie, mais voilà, un commentaire lu sur le net qui faisait un parallèle avec le dernier Marc Levy en disant que si l'idée de départ était la même, ce roman était beaucoup plus creusé, et me voici lancée.
Tout commence quand Jeff s'écroule sur son bureau, terrassé par une crise cardiaque. Et se réveille, 25 ans plus tôt, dans sa chambre d'étudiant. Revivre sa vie, refaire des choix. Connaitre le futur. Et parfois tenter de le changer. Mourir à nouveau. Et recommencer.
Au final, j'ai beaucoup aimé. Un livre dévoré en quelques jours, et de beaux coups de soleil en souvenir....